RDC : VIP, UN NOUVEAU PARTI POLITIQUE EST NE

Le Congo est à la croisée de chemin. Le temps change et les hommes changent aussi. Cela vaut tout autant pour les partis politiques au Congo. Aujourd’hui, même l'UDPS semble perdue. 


Le leader charismatique de ce parti, monsieur Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA est encore là, c’est vrai, mais très affaibli. La lutte de succession se joue en coulisses. Qui est qui et qui fait quoi ? Là est la question. Et quelle relève pour demain ?

Entre-temps, certains membres de ce parti font des combines avec le pouvoir ou d'autres partis politiques satellitaires du régime et l’intérêt supérieur du peuple congolais n’est plus pris en compte ! Le navire coule et le peuple avec.

Mais souvent en pareille circonstance, naissent certaines vocations. Et c’est le cas pour un de nos compatriotes bien installé aux États-Unis, en la personne d’Eddy BANGUDI DISHUEME. Il y a belle lurette qu'il a quitté le Congo, mais son cœur y resté.

Soucieux de l'avenir de notre cher Congo, et face à la dégradation du système hospitalier congolais, il avait mis sur pied une équipe de travail qui s'était rendue au pays avec des projets en mains. Elle aurait eu pour mission la mise en place des structures adéquates, et ce, selon les normes internationales, afin de répondre à la demande croissante des besoins de la population. Des projets ambitieux et à la hauteur de ce grand pays.

Malheureusement, cette délégation s'était butée à la corruption qui mine les différents appareils de l’État. Des projets qui étaient destinés au Congo furent détournés dans d’autres pays africains, comme le Ghana.

En même temps, la souffrance du peuple congolais avait atteint un niveau inacceptable : rareté d’eau, coupures intempestives d’électricité; des écoles en lambeaux, des hôpitaux dans un état piteux, des enfants abandonnés dans la rue, des femmes et des filles violées, sans oublier le sang qui continue à couler à l’Est du Congo.

Eddy Dishueme ayant eu écho de cette situation fut fort indigné ! Offusqué aussi de constater que la voix du peuple était étouffée. Les partis politiques au pays, censés porter haut la voix de sans voix, donc du peuple pataugeaient. Ils s’embourbaient dans des commérages inutiles, des combines, des conflits de personnes, des compromissions et oubliaient le rôle qui était le leur : représenter les intérêts sociaux du peuple, servant ainsi de structure politique pour la participation dans la gestion des affaires du pays.

Des leaders à qui on faisait confiance hier sont devenus des porteurs de masques ! La population perd espoir.

Il s'est dit que le Congo se meurt et ses fils et filles éparpillés à travers le monde ne peuvent pas demeurer impuissants devant le drame qui est le sien. Le Congo est notre mère-patrie, notre maison-mère. Le peuple congolais est un vaillant peuple, et en son sein il y avait beaucoup d’expertises.

Que faire ?

Ainsi après avoir consulté certains compatriotes, il a été décidé la création de la VOIX INDÉPENDANTE DU PEUPLE, un parti politique qui se veut une nouvelle dynamique de changement, un cadre politique qui redonnera la parole au peuple, souverain primaire et surtout apporter son expertise à l’édification d’un État souverain et réellement démocratique au Congo.

A QUOI EST-ELLE DIFFÉRENTE DES AUTRES PARTIS ?

Le monde évolue et les stratégies politiques doivent évoluer elles-aussi. Avec une nouvelle façon de faire de la politique, susciter l’émergence d’une nouvelle classe politique; ainsi permettre l’affirmation de nouveaux leaders politiques…

Pas seulement, mais aussi dans les différents secteurs de la vie nationale. Il faut encadrer le combat du peuple congolais pour sa souveraineté nationale, motiver les jeunes pour la chose publique et redéfinir les grands axes de la vie politique du pays, au regard de l’évolution du temps. Autres temps, autres mœurs, dit-on ! Autant il faut tisser de nouveaux contacts, remplir de nouveaux carnets d’adresse, parallèlement, il faut du sang nouveau dans les rouages de la politique congolaise, des nouvelles expertises et une nouvelle vision pour le Congo.

LE SANG NOUVEAU :

Les partis politiques au pays regorgent des hommes et femmes qui ont la plupart de cas, fait leur temps. Ils ont trempé dans des combines politiques et ont perdu de leur crédibilité. Certaines personnes qui étaient de farouches opposants hier sont devenus des bras séculiers du pourvoir de Kinshasa. Certains opposants ont vieilli et n’ont plus la force nécessaire pour mener à bien le combat.

Le vide se crée. Il faut donc une relève ! De nouveaux leaders capables de canaliser la volonté populaire; prêts à sensibiliser, à mobiliser et à coordonner les efforts éparpillés.

Ce pays est le nôtre et les cris de douleur de notre peuple qui arrivent à nos oreilles ne peuvent pas nous laisser indifférents.

DES NOUVELLES EXPERTISES :

Dans ce monde globalisant, devenu tout petit, seul l’argent ne suffit pas. Le monde change. La technologie évolue. Les sciences évoluent, elles aussi. Tout se transforme. Il faut s’adapter à ce rythme. D’où la nécessité de former et de transformer nos concitoyens. La diaspora congolaise peut jouer un grand rôle à ce niveau. La VOIX INDÉPENDANTE DU PEUPLE se veut une pépinière pour de nouvelles expertises adaptées au temps.

LA VISION :

Redonner au Congo sa lettre de noblesse. Que ce grand pays ait droit au chapitre dans le concert des nations. Remettre le pouvoir au souverain primaire, qui décidera de l’avenir du Congo.

Il est vrai qu'avant VIP, les autres partis politiques ont tenu des discours semblables. Mais c'est aux actes qu'il faudrait juger la VOIX INDÉPENDANTE

DU PEUPLE :

Un peu comme pour l’Évangile. Elle est un repère pour tous les chrétiens; un condensé des valeurs humaines et sociales. Mais les vrais serviteurs, on les reconnait par leurs actes.

LA VOIX INDÉPENDANTE DU PEUPLE pense que :

Même si nous avons nos différences, mais nous avons une seule mère-patrie, le Congo ! Elle saigne. Et cette plaie est béate.

Et face aux désarrois de notre peuple, notre silence ne peut être que complice ! Ne pas participer à la lutte pour la libération du Congo est un acte d’homicide volontaire. Ce qui nous arrive n’est pas une fatalité.

Nous devons donc nous organiser, nous structurer. Nous pouvons aider à reconstruire le Congo en apportant notre petite pierre tant au niveau individuel, familial, associatif ou corporatif. Ou alors dans une structure politique.

Refusons la résignation. Arrêtons avec la complaisance et les bavardages creux. La lueur d’espoir est au bout du tunnel. Ne soyons donc pas une génération perdue, inconsciente et irresponsable.

Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. Demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays, disait John Fitzgerald Kennedy.

Et dans Genèse 4 :10, le Seigneur, notre Dieu, s’adressant à Caïn dit: Qu'as-tu fait? La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu'à moi. Et le sang du peuple congolais crie au loin.

Nous avons rendez-vous avec l’histoire. L’heure du réveil a sonné. Nous devons réveiller toutes les consciences endormies. La liberté est à ce prix. Il est temps, comme disait un auteur tchèque :

Que notre patriotisme daigne enfin descendre de notre bouche dans nos corps et dans nos bras, il est temps d’agir par amour pour la nation plutôt que de parler de cet amour.

UN PEUPLE DEBOUT EST CAPABLE DE DÉPLACER LES MONTAGNES !

Robert Suraki Watum
Porte-parole et Conseiller aux Affaires Médiatiques/VIP

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