DE LA RESPONSABILITE DU PEUPLE

Choisir est un choix. Ne pas choisir est aussi un choix. Les hommes politiques sont souvent les fruits de ce que nous avons produit dans la société. Ils sont à l’image de celle-ci.
K.O. Schmidt disait : Ce ne sont pas les choses extérieures et les circonstances qu'il faut changer en premier lieu, mais ton attitude intérieure. Lorsque la transformation intérieure est accomplie, la transformation extérieure suit d'elle-même (Fin de citation).
Le Congo, notre cher pays, va mal et nous en sommes tous responsables en tant que communauté; une société. Aucune société ne peut produire du progrès si elle n’y est pas préparée d’avance. Le changement est une résultante d’un processus. Nous avons connu des tribulations dans le passé. Notre peuple a longtemps souffert. Jusqu’à quand continuera-t-il encore à panser ses plaies ?
« Nos épreuves contribuent toujours à notre développement lorsque nous les regardons comme des opportunités de corriger les erreurs du passé ou d’acquérir sagesse et entendement. » Edgar Cayce
Personne mieux que le pouvoir en place à Kinshasa ne représente mieux la faillite de l’État. Le système s’engouffre dans l’incertitude. Ses turpitudes actuelles, ses incohérences politiques témoignent de son incapacité à diriger le pays.
Nous sommes accoutumés à attendre le beau temps. Et aujourd’hui au pays, tout le monde parle DIALOGUE. 
Qu’en –est-il ? 
Ce soi-disant dialogue loin d’être un salut pour le peuple, est un second souffle pour le pouvoir en déconfiture. Il m’apparaît comme un néant, un immense trou béat. C’est la politique de la main tendue empoisonnée. Nous avions eu la conférence nationale souveraine, le dialogue de Sun City et autres, et où en sommes-nous aujourd'hui ? 
Sans une réelle volonté politique, tout n'est désillusion!
Aujourd’hui encore certains hommes politiques qui ont fait le lit du pouvoir, qui ont eu à prendre part à la gestion calamiteuse du pays; ces hommes et femmes qui sentant le vent de l’histoire souffler sur le Congo, essayent aujourd’hui à se repositionner. La nuit, ils sont au téléphone avec leur chef. 
Faut-il une petite baguette magique pour faire des disciples du roi, hier courtisans de petits saints ?
Peut-on continuer impunément à se moquer de la mémoire meurtrie de notre peuple ?
Non ! 
Après toutes ces années du silence, l’heure est venue de réveiller toutes ces consciences endormies.
Le temps du changement est arrivé. Nous devons savoir le saisir. Il est temps que des compatriotes courageux, conscients du danger pour la nation se dressent comme un seul homme pour relever le défi.
Je veux dire au peuple congolais : RÉVEILLE-TOI ! NE VA PAS A LEUR FESTIN. C’EST UN PIÈGE !
Une vraie nation se distingue par ses filles et fils. Sachons que le changement n’est pas une rente ni un cadeau de noël. Il est temps que nous séparions les bons grains de mauvais grains. Nous devons séparer les vrais héros, porteurs de grandes espérances pour le peuple et tous ces prophètes improvisés, hier acteurs du pouvoir qui nous a conduit dans l’impasse actuelle.
Le vent du changement nettoiera tôt ou tard les rébus du système et apportera avec lui tous ces inlassables courtisans.
Me faut-il crier : espoir, espoir, pourquoi t’évades-tu ? 
Ou alors crier avec ma toute dernière énergie : Espoir, espoir, illumine notre chemin ?
Ah oui, comme disait Maître Philippe de Lyon : «Le découragement est un faux-pas. Ne le laissez pas devenir une chute »
Soyons donc le miroir de notre société. Ensemble, construisons l’avenir.
Votre serviteur,
Robert Suraki Watum
La Voix Indépendante du Peuple(V.I.P.)

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