RD Congo: Professeur Sean Comer, la politique de base dans un monde virtuel



Qui se soucie des prochaines élections, quel est le point? Pourquoi prêter attention aux diverses législations? Pourquoi devrais-je être impliqué dans la politique?

Telles sont les questions soulevées en faisant un examen de la politique mondiale et en lisant les journaux dans le monde entier.

Beaucoup de gens voient la politique comme une institution qui a perdu contact avec les personnes qu'elle est censée représenter. Elle est devenue une lutte épique entre des personnages ou établissements enracinés et difficiles à renverser. Les campagnes sont souvent simplement des slogans et des images lancées sur la population au lieu de réelles interactions avec les individus.

Mais cela ne signifie pas que ceci est le seul moyen, et il ne signifie certainement pas qu'il est le moyen le plus puissant de s’engager.

À l'ère de la technologie sociale, nous avons l'occasion d’engager la population sur une base individuelle plus que jamais auparavant. Les campagnes ont plus de chances de créer, perfectionner, et livrer des messages aux électeurs. Les candidats sont plus en mesure d'engager avec les gens et de les intégrer dans leur vision. Il y a une plus grande opportunié de construire un système où les individus ne se contentent pas de voter pour le candidat et le message qu'ils aiment le mieux, mais plutôt de participer activement à la création et à la diffusion de ce message.

Pourtant, encore, beaucoup ignorent ces opportunités. Pourquoi? 

Parce que la tache est difficile. Parce qu'il faut travailler dur. Parce qu'il faut embrasser l'idée que vous, en tant que candidat, vous n’avez pas toutes les réponses. Il faut vraiment croire qu'il vaut la peine d'engager avec les citoyens que vous voulez servir sur un niveau réel et sérieux. Parce qu'il est beaucoup plus facile d'imposer une décision comme une seule personne plutôt que de travailler à une convention collective avec un grand nombre. Parce qu'il est plus facile de créer un spot télévisé produit en masse et diffusé à des millions de personnes que de créer des millions de messages ciblés envoyés directement aux gens par téléphones cellulaires, Facebook, Twitter, Instagram,…

Parce que les gens continuent à se faire élire sans ce travail de base individualisé, le travail de bas en haut.

Mais alors qu'ils sont élus, ils ne parviennent pas à mesurer la puissance qu'ils manquent. Ils negligent de voir la structure de support, qu’ils devraient construire pour les permettre d'améliorer leur capacité à gouverner, de renforcer leur position dans tout un pays, et d'affiner leur but et leur mission.

La campagne qui est vraiment populaire, numériquement et physiquement, est difficile à renverser. Le gouvernement qui est vraiment dédié au peuple est plus en contact et plus apte à répondre aux besoins, désirs et volontés de ses citoyens.

Les vraies campagnes populaires, numériques ou physiques, se concentrent sur l’engagement avec les individus. Elles essaient de comprendre et d'apprendre à traiter des préoccupations réelles de vraies personnes. Elles sont axées sur la création d'une structure de gouvernance de bas en haut, un système où votre voix est entendue et respectée. Elles supportent la création du gouvernement de, par et pour le peuple.


Cette campagne d’Eddy DISHUEME est une campagne populaire du 21e siècle dans tous les sens du terme. Elle est pour le Congo. Plus précisément, elle est pour les Congolais. Elle est basée sur l’édification d'un gouvernement et d’un pays qui comptent pour les Congolais. Elle a pour objectif de créer et de redonner le pouvoir au peuple qui le mérite.

UNE CAMPAGNE POPULAIRE DANS UN MONDE VIRTUEL
Par professeur Sean Comer
Government Relations Director, College of Arts and Sciences
Xavier University

Comments

Popular posts from this blog

RDC : VIP, UN NOUVEAU PARTI POLITIQUE EST NE

RDCONGO : IL FAUT UN REVEIL DE CONSCIENCE COLLECTIVE